Nous arrivons à Phnom Penh de nuit mais sommes heureusement déposés en centre-ville, tout près du Wat Phnom et de la Tonlé Sap River. La Capitale cambodgienne nous apparaît tout de suite très animée. Nous décidons de partir à la recherche d’une auberge à pied, mais les distances à Phnom Penh s’avéreront plus longues qu’on le croyait ! Nous finissons, après 3 km à pied, par arriver à l’auberge de jeunesse Top Banana, où nous passerons 3 nuits. Une auberge qui tient également un bar restaurant très festif le soir venu. Pour nous, ce sera une p’tite soupe et au lit !
Nous débutons la visite de Phnom Penh par le quartier des ambassades et en particulier l’ambassade du Vietnam, où nous devons faire une demande de visa. Nous y retournerons le lendemain pour le récupérer. Ensuite direction le russian market, un quartier qui ne ressemble ni à la russie ni à un market ! Le coin étant un peu pourri nous nous dirigeons vers le nord afin d’aller au musée Tuol Sleng, ancien lieu de torture des Khmers Rouges. C’est une visite incontournable dans la capitale cambodgienne. Nous parlerons davantage de ce musée et de l’histoire du pays dans un autre post.
Après une longue marche nous gagnons la rivière et mangeons en terrasse. A Phnom Penh, c’est assez rare pour être signalé en Aise, tout l’espace longeant la rivière est aménagé en promenade piétonne. Petite mais agréable et très fréquentée des habitants.
Nous découvrons ensuite le joli bâtiment de la Poste principale, puis le Wat Phnom, principal temple de la ville. Phnom signifie colline en Cambodgien. Vous l’aurez compris, ce temple domine la ville. Attention, sa visite est gratuite, mais un homme en uniforme a tenté de nous faire payer un droit d’entrée, il faut simplement se montrer ferme et ils abandonnent vite, en général.
Le lendemain, après l’étape obligatoire du visa, nous nous lançons à l’assaut du Palais Royal, enfin presque… D’une, l’entrée est très chère, de plus, on ne me laisse pas entrer ! Si d’habitude un foulard suffit pour se couvrir les épaules comme il est nécessaire dans les temples, ici c’est interdit. Il faut avoir des vêtements bien couvrants. Tant pis pour nous, et pour eux, nous ne le verrons que de l’extérieur !
La route étant très encombrée nous assistons à un petit accident comme il doit y en avoir beaucoup ici : scooter contre voiture. Et bien sûr, un scooter avec 4 personnes dessus, dont un bébé ! Il y a des tuk-tuk en veux-tu en voilà mais nous avons principalement circulé à pied. Cela vaut certainement la peine de louer un vélo, les distances étant tout de même longues. D’autant qu’il fait très chaud à Phnom Penh, à pied ça fatigue vite. De plus, ce n’est pas forcément évident de se repérer au départ dans la ville, les rues étant chiffrés, un peu à la manière de New York, mais en plus compliqué ! Si vous trouvez néanmoins votre chemin vous tomberez sur un paquet de marchés, surtout de nuit, une attraction sympathique à Phnom Penh.
Plus sympathique en tout cas que l’attraction préférée de certains hommes occidentaux, le tourisme sexuel… Ici, comme nulle part ailleurs, on a ressenti la présence implicite de ce manège. Le nombre de vieux touristes blancs seuls et la réputation du Cambodge concernant la prostitution des enfants nous ont vite fait comprendre ce qu’il se tramait. Si l’État tente de plus en plus de faire quelque chose contre ce phénomène, il est clair que ce n’est pas terminé pour autant… On en finit même par regarder chaque homme se baladant seul en se demandant si lui aussi est pédophile, c’est étrange et malsain.
Le Cambodge est le pays qui nous a semblé le plus pauvre pendant notre voyage. On y croise beaucoup de gens à la rue, lourdement handicapés ou sales et quasiment nus, et d’enfants qui dès tout petits, peut-être 3-4 ans, tentent de vendre des bijoux, des livres… Espérons que la pauvreté s’estompe peu à peu comme dans les pays voisins.
Où dormir ?
Au Top Banana, si vous êtes jeunes, que vous voulez de l’ambiance, ou que le bruit ne vous dérange pas ! Le bar est très sympa, ouvert sur l’extérieur au troisième étage. Les chambres ne sont pas chères du tout (7 dollars la chambre double avec sdb commune) et correctes, mais mal isolées, attendez-vous à entendre les voyageurs faisant la fête le soir, et le bruit de la rue le matin de bonne heure. Nous avons néanmoins bien dormi, au pire on met des boules quiès et puis on n’en parle plus !
Où manger ?
Au marché ! Beaucoup de restaurants sont chers dès qu’il y a quelques auberges ou hôtels, notamment autour du Monument National. Vous en trouverez de bons marchés près du riverside et non loin du musée national. Non loin également, un marché de nuit, très sympathique, mais on il y a plutôt des poissons, des légumes et des fruits que des plats à manger sur le pouce. Le midi, rendez-vous plutôt au Psar Thmel, le central market. A côté, il y a également un food court dans le centre commercial Sorya, mais cela ferme tôt le soir (20h environ).
Galerie photo du Cambodge
Venez découvrir plus de photos de Phnom Penh dans la galerie photo du Cambodge.
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4 commentaires
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Bonjour,
Nous sommes origine cambodgienne,nous habitons en France depuis plus de 20ans.Nous avons 3enfants, mon marie 51ans est cadre dans l’informatique et moi,je suis aide soignante, j’ai 41ans.
Nous voudrons vivre en Australie ou en Newvelle zélande.
Est-il possible,e de trouver l’emploie vu notre âge?
comment faire? avez vous des conseils à nous donner?
merci d’avance
Bonjour,
En effet immigrer en Australie sera compliqué, mais il y a différentes options à regarder tout de même. Il faudrait compter vos points pour le vis 189 Independant Skilled Visa et voir si vos métiers figurent dans la liste suivante : http://www.border.gov.au/Trav/Work/Work/Skills-assessment-and-assessing-authorities/skilled-occupations-lists/SOL. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez essayer de trouver un sponsor depuis la France, une entreprise française ou étrangère peu importe, pour ensuite obtenir un visa 457. Ce ne sera pas facile, tout dépend de votre profil, s’il est recherché ou non. Bon courage. Pour poursuivre la discussion, vous pouvez nous contacter par email : info@tourdublog.com.